Mentions illégales
Nicole Ferroni a également commis quelques illégalités dont voici la mention.
Les faits énoncés ici sont réels et attestés par des témoins qui préfèrent conserver leur anonymat.
En 1989, Nicole arrive dans une nouvelle école. Dans le but de se faire des amis, Nicole fait croire à quelques camarades de classe qu’elle possède un haras et qu’elle donnera à qui le veut des chevaux de belle qualité (bien sûr). Ses camarades Sophie et Aurélie, bien qu’intéressées par la proposition, sont sceptiques et elles ont raison : Nicole possède moins un cheval qu’un sérieux penchant pour la mythomanie. Ses amies auraient pu la traîner en justice pour « dol » en vertu de l’article 1130 du code civil, ce qu’elles n’ont pas fait.
En 1990, Nicole et cette même amie Aurélie sont en vacances à Port-Cros. Les parents d’Aurélie, confiants en l’intégrité des deux petites filles, leur octroient un temps libre. Ces dernières en profitent pour commander des glaces dans un restaurant. Mais au moment de régler la note, faute de pouvoir de s’acquitter du montant des dites glaces, elles font croire qu’elles ont été abandonnées par leurs parents et se font offrir le dessert.
Ce qu’elles ignoraient : c’est que non contente de manger une glace vanille-choco, elles risquaient surtout de manger 5 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende pour escroquerie, en vertu de l’article 313-1 du code pénal.
En 2002, Nicole part avec sa copine Sophie en Hollande. Elles y achètent légalement de la marijuana, mais la ramènent illégalement en France, où « l’usage illicite de stupéfiants est puni d’un an d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende » en vertu de l’article L3421-1 du code de santé publique.
Après ingestion d’« un gâteau-spatial » fourré de la dite drogue, il s’ensuit chez Nicole un épisode de relative paranoïa qui la poussera à équiper son oreiller d’un couteau. Cet événement aussi étonnant qu’effrayant amènera Nicole à écourter définitivement sa carrière de toxicomane.
En 2011, à l’occasion d’un bain de minuit arrosé effectué au vallon des Auffes, Nicole et quelques amis (Cécile, Sylvain et Thierry) trouvent malin de montrer leurs fesses aux clients d’une pizzeria situé non loin de là. Des pêcheurs donnent l’alerte.
En France, « l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an emprisonnement et de 15000 euros d’amende. » en vertu de l’article 222-32 du code pénis pénal.
En 2016, Nicole écope d’une amende de 135€ et d’un retrait de 3 points sur son permis pour avoir téléphoné tout en conduisant au volant de sa voiture, en vertu de l’article R.412-6-1 du code de la route. Hélas, quelques mois plus tôt, elle avait déjà accepté le retrait de 4 points sur ce même permis de conduire pour un excès de vitesse, en lieu et place de Rémi son ex-compagnon, auteur véritable de ce forfait. Cette démarche est hélas encore plus répréhensible aux yeux de la loi si on en croit l’article l’article R.49-19 du code de procédure pénale puisque donner des renseignements inexacts ou erronés constitue une contravention de 5ème classe, passible d’une amende de 1 500€.
Heureusement pour elle, Nicole affectionne particulièrement les stages de récupération de point de permis dont elle apprécie l’ambiance conviviale.
Enfin, depuis 2019, alors qu’un arrêté municipal de la ville de Cassis interdit l’accès de la plage du Bestouan aux chiens, Nicole y emmène parfois Monique. Néanmoins, certains experts s’accordent à penser que Monique n’est pas un chien, car Monique est Monique.